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L'ALBARINE
- Au niveau de Saint-Rambert-en-Bugey, après avoir descendu du plateau d’Hauteville de chutes en cascades, elle s’assagit enfin à l’entrée du village malgré quelques zones caillouteuses. Certes elle cache quelques postes profonds mais des calmes lui donnent un profil très particulier de rivière de montagne toujours sauvageonne.
Cette petite rivière est en première catégorie et sa largeur varie de 5 à 8 mètres pour une faible profondeur (50 cm environ dans la traversée aval de la ville) et la truite est la principale espèce qui peuple la rivière malgré une forte pression de pêche.
Elles sont de belles tailles et à la robe parfaite.
Il faut noter que ceci est le résultat d’un alevinage régulier en « truites sauvages » réalisé par l’AAPPMA locale qui a refusé la facilité en bannissant la truite-en-ciel de ses lots de pêche.
La mise en place du parcours no-kill (appâts naturels et mouche) favorise le stock de géniteurs.
Si toutes les techniques traditionnelles fonctionnent bien sur cette rivière, c’est tout de même au toc et à la mouche que les plus belles pêches se feront dès la fin du mois d’avril. |
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Ces techniques sont particulièrement appropriées à cette rivière rapide.Quelle que soit la technique privilégiée, dans les deux cas, c’est la finesse du bas de ligne qui sera déterminante pour tromper ces truites « qui savent parler toutes les langues ! ».
L’approche discrète est de rigueur pour surprendre ces poissons aux magnifiques couleurs…
La pratique de la pêche au toc se fait avec une canne type anglaise (Sempé) de 3.60 avec un petit moulinet (Perless Bam) qui servira simplement de réserve de fil.
Le toc aux esches naturelles est très efficace dans les rivières peu profondes et aux courants de lents à soutenus. Pour pratiquer cette pêche, vous devrez prospecter la rivière en recherchant une dérive toute naturelle dans les veines d’eau. L’important sera de proposer à la vue du poisson un appât semblant libre de ses mouvements, emporté par le flux de la rivière.
Vous pêcherez de l’aval vers l’amont pour ne pas éveiller la méfiance des truites.
Mais avant il convient de trouver quel est l’appât présent dans la rivière.
Pour le savoir, le tamis est un accessoire précieux qui vous permettra de déterminer quelles sont les mouches, les vers incontournables, et ce suivant la saison |
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Vous pouvez également utiliser des teignes (vérifiez la réglementation locale) bien qu’elles n’existent pas dans la rivière mais elles représentent une larve « d’ensemble ».
Intimement liée à la recherche de la truite et de l’omble et réunissant une large part des suffrages auprès des inconditionnels des Salmonidés, la pêche au toc est l’une des techniques les plus redoutables.
D’ailleurs, excepté quelques cas particuliers, il n’est pas d’omble ou de truite dont l’ordinaire ne soit composé d’au moins 90 % de larves, de vers ou d’insectes.
Mais que l’on ne s’y trompe pas : sous des aspects rustiques, la pêche au toc peut s’accompagner d’autant de finesse que les techniques dites nobles, comme la
Mouche.
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La pêche à la mouche est particulièrement efficace.
Cette technique, qui s’adresse aux truites et aux ombles se nourrissant à la surface, est étroitement dépendante des éclosions d’insectes se produisant sur l’eau. C’est sur les secteurs au courant lent et à la surface parfaitement lisse qu’il est le plus difficile de leurrer une truite, puisqu’elle peut observer à loisir la mouche artificielle avant de s’en saisir. À l’opposé, la mouche sèche en eaux rapides est une tactique redoutable, plus fondée sur l’effet de surprise, sur le sens du rythme et de l’approche que sur une présentation irréprochable.
Les cannes sont réalisées à base de matériaux composites, de carbone, de bore ou de kevlar. Ce sont de véritables merveilles de précision et de légèreté, à des prix très abordables, si l’on excepte quelques marques prestigieuses.
Le choix d’une action de pointe, plutôt sèche, ou semi-parabolique, plus douce, relève avant tout du tempérament et du physique du pêcheur. La longueur standard de la canne se situe autour de 8,5 pieds (environ 2,60 m). En rivière longée de berges très boisées, un modèle de 6 à 7 pieds offre une aisance de pêche nettement supérieure.
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À l’inverse, en rivière importante et accessible, une canne de 10 pieds autorise des lancers plus longs. Dans les cours d’eau de moindre importance, mais dont les eaux sont rapides, une canne longue, même pour des lancers courts, se révèle très utile pour limiter le dragage de la soie.
La mouche sèche est bien meilleure dès que l’eau se réchauffe légèrement favorisant les éclosions.
La noyée (Pheasant-tail) est une valeur sure...
La nymphe à ses défenseurs et ses détracteurs mais sur l’Albarine elle est la « technique fine » pleine de subtilité. Les eaux claires permettent, malgré les « on dit » contraires, de visualiser parfaitement la dérive de la nymphe et de « faire mouche » si le poisson ne vous a pas vu. Une truite qui prend une nymphe artificielle à peine lestée est une vision qui s’imprime dans la mémoire et qui, lorsque l’hiver revient, permet de rêver aux futures prises du printemps prochain. |
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LE DEPARTEMENT DE L'AIN DANS TOUS SES ETATS
Entre Jura et Bourgogne, le département de l’Ain est sur de nombreux plans, une zone de contact entre deux mondes totalement différents. L’un est sous influence méditerranéenne alors que l’autre annonce une zone septentrionale.
C’est pourquoi les riches collines du « bon pays de Bresse », situé à l’ouste et et ses célèbres volailles, s’aplanissent au sud pour faire face au « triste pays » des Dombes, large plateau au charme rendu romantique par la présence de nombreux étangs qui l’ont souvent qualifié de Sologne Lyonnaise.
Essentiellement agricole, ce département bénéficie d’un climat bien ensoleillé ; ses collines de faible altitude sont propices au repos et à la détente.
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La ferme du Sougey est une des plus anciennes fermes de Bresse (aux environs de l’an 1460). La pérennité de ses structures permet de la regarder encore aujourd’hui comme emblématique de la culture bressane, constituée des pratiques séculaires d’une vie paysanne ; ainsi la ferme du Sougey nous montre comment nos ancêtres faisaient en sorte de vivre en utilisant ce qu’ils trouvaient sur place dans la nature, par exemple le bois et la terre argileuse s’agissant de bâtir et comment aucun des éléments constitutifs de la ferme n’était créé pour des raisons esthétiques mais avec une fonction bien précise.
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